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SansStress en Français

Behold the beauty of the land, the kindness of it's people, the pure diversity of civilisaton…

La terre… penser à vivre une vie et non pas deux !
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Je suis consterné de voir la connerie de la globalisation,
jamais de ma petite vie je n'aurais cru voir de telle brutalité,
je prie aux dieux de mettre fin à la reine des sauvages inhumaines pareilles…
Vaincre vos peurs, je vous en supplie.
http://rad2000.free.fr/peurango.htm
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Quelques extraits de l'information en France…
Bonne lecture et merci aux sites qui proposent ces informations.

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De : contact@april.org
Objet : [Candidatsfr Actu] La réponse de Nicolas Sarkozy au questionnaire Candidats.fr, une analyse
Date :
18 mai 2007 10:06:48 HAEC
À : candidatsfr-actu@april.org

Moins de 36 heures avant le premier tour de l'élection présidentielle,
M. Nicolas Sarkozy faisait parvenir à l'initiative Candidats.fr sa
réponse au questionnaire que tous les candidats avaient reçus. Les
français ayant désormais désigné M. Nicolas Sarkozy comme Président de
la République, nous vous proposons d'analyser ses réponses, et ainsi
de décrypter les impacts sur le Logiciel Libre des positions du
nouveau Président de la République en matière de libertés numériques.

La suite à l'adresse suivante :

http://www.candidats.fr/index.php/2007/05/16/75-la-reponse-de-nicolas-sarkozy-au-questionnaire-candidatsfr-une-analyse

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APRIL
Soutenir le logiciel libre :
http://www.april.org
contact@april.org / 01 46 49 25 15


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Mars 2006
Enfin, j'ai le sentiment, depuis très longtemps d'ailleurs, d'une grave et insidieuse dérive dans le fonctionnement de notre société: elle se traduit notamment par une mainmise absolue des tout-puissants du CAC 40 et un affaiblissement très important du rôle du politique. Pour le reste, j'assume totalement mes contradictions ou ce qui pourrait apparaître à de très nombreux concitoyens de mon pays comme étant des contradictions, parce que dans mon esprit, elles ne le sont pas. Mon parti c'est surtout la démocratie sociale.

Notre société vit un bouleversement très profond et très rapide. Notre civilisation en a connu d'autres dans le passé. Ils se sont gérés pacifiquement mais aussi parfois malheureusement dans le sang. Celui d'aujourd'hui est certainement un des plus complexes à appréhender qu'il nous ait été donné de vivre. La mondialisation s'est invitée chez nous. L'Europe a constitué des années durant un grand espoir, et elle le constitue d'ailleurs toujours encore, mais depuis une dizaine d'années, elle s'est pris les pieds dans le tapis. D'abord parce que le politique, déjà très occupé par la gestion de son propre pays, a dépêché à Bruxelles des experts trop livrés à eux mêmes. Et on a cru qu'on pouvait en très peu de temps construire une institution européenne qui ressemblerait au Etats-Unis d'Europe. Elle serait rassemblée sous une même bannière avec un hymne européen – qui est d'ailleurs soit-dit en passant l'un des plus beau morceau de musique qui ait jamais été créé par l'homme – et bientôt, mais sans le dire, avec une même langue : l'anglais. Mais la France multiséculaire n'est pas le Connecticut, la Rome antique n'est pas l'Ohio, l'Allemagne même de construction plus récente n'est pas la Californie, quant à l'Angleterre, chacun sait comment elle est particulière et indépendante. C'est une île. Ces états de faits ont suscité une crise très profonde de l'identité. Et du coup, les politiques se sont trouvés un peu dépourvus parce que la manette France ne répondait plus, la manette européenne pas davantage, et la manette mondiale n'existe pas encore. J'ajoute que c'est précisément le moment qu'ont choisi ceux dont le statut très protégé est de créer des emplois, des entreprises, de la richesse pour se transformer en spéculateurs féroces et même depuis, quelques temps, en cannibales, parce qu'ils se dévorent entre eux. Cela me rappelle une période où il y eut un premier processus de mondialisation, c'était il y a quelques siècles, lorsqu'on découvrit les Indes et les Amériques. Les Caravelles qui mouillaient dans les ports de Marseille et de Lisbonne étaient à ce point chargés d'or, notamment grâce aux épices, que les quelques hommes qui les détenaient devinrent si puissamment riches, qu'après avoir déjà exploité ces peuples si lointains, ils déstabilisèrent les Etats les plus avancés de l'époque qui étaient des monarchies (Espagne, Portugal, France, Hollande) et cela se termina quelques siècles plus tard par la Révolution française; ce n'est pas bien sûr son unique cause.

Jean Lassalle - Député des Pyrénées-Atlantiques en grève de la faim pour protester contre la délocalisation d'une usine a entamé sa quatrième semaine de jeûne. Mars 2006.
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Le téléchargement sous influences !
Par Yann Philippin
Reproduit sans autorisation
du Journal Du Dimanche du 19 mars 2006
dimanche 19 mars 2006
par
guest

Compromis des intérêts des internautes et des maisons de disque, la loi sur le droit d’auteur a fait l’objet d’un lobbying forcené. Prochain round en mai au Sénat.

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RDDV lessivé
Un ministre au bout du rouleau...

FATIGUÉ mais soulagé. Après six jours de débats houleux, Renaud Donnedieu de Vabres a enfin réussi à boucler l’examen de son projet de loi très controversé sur le droit d’auteur, vendredi à 4 heures du matin. Le ministre de la Culture corrige ainsi le fiasco de décembre, lorsque les députés avaient ouvert la voie à la licence globale (la légalisation du téléchargement musical en échange d’un forfait mensuel), contre l’avis du gouvernement.
Déjà complexe au départ, cette nouvelle mouture a été tellement renégociée, triturée et amendée qu’elle laisse les spécialistes perplexes. « La moitié des juristes trouvent le texte dangereux, l’autre moitié inapplicable », estime Julien Dourgnon, de l’UFC-Que Choisir. « Nous sommes globalement satisfaits, mais certains points sont encore flous. Je souhaite du plaisir aux juges qui vont essayer de comprendre les intentions du législateur », répond en écho Hervé Rony, délégué général du Syndicat national de l’édition phonographique. Un dommage collatéral de la lutte d’influence qui a agité l’Assemblée, les ministères de la Culture et de l’Intérieur, Matignon et même l’Elysée depuis deux mois et demi.
« Le ministre a cédé aux intérêts particuliers de l’industrie culturelle. Je n’ai jamais vu un tel lobbying en dix-huit ans de mandat », dénonce le député PS Didier Mathus. « Il y a eu une mobilisation extraordinaire dans les deux camps. Au final, nous sommes arrivés à un bon équilibre », rétorque le parlementaire UMP Bernard Carayon. S’ils ont dû faire des concessions (notamment sur l’ampleur de la répression), les professionnels sortent toutefois vainqueurs de l’épreuve. Les associations de consommateurs, d’artistes-interprètes et d’internautes n’ont pas fait le poids face à la cohorte de stars mobilisées (Aznavour, Goldman...) et aux dizaines de réunions organisées avec les politiques. « Nous avons fait notre travail, ni plus ni moins », insiste Hervé Rony.
Des parlementaires de tous bords ont toutefois été choqués par des propos parfois agressifs, voire menaçants. « On m’a dit que les rencontres cinématographiques de Beaune, qui ont lieu chaque année dans ma circonscription, seraient délocalisées », explique Alain Suguenot, l’un des rares députés UMP frondeurs. « Nous avons été victimes d’une chasse aux sorcières », ajoute le socialiste Didier Mathus. Lui a reçu un mystérieux e-mail lui expliquant que les artistes en tournée dans sa circonscription de Saône-et-Loire prendraient position contre lui sur scène. Huit députés partisans de la licence globale ont été caricaturés par un tract anonyme intitulé « Les défaites de la musique », qualifiant notamment Alain Suguenot de « crétin ».

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Mr B. de la S !
Que fait-il pendant la séance dans cette Salle des Quatre Colonnes
réservée aux parlementaires et aux journalistes accrédités ?

Autre abus présumé d’influence, Jacques Blache, lobbyiste de la Sacem, s’est fait surprendre en pleine suspension de séance dans la salle des quatre colonnes en conversation avec un membre du cabinet du ministre. Une violation du règlement de l’Assemblée, qui restreint l’accès de la salle aux élus et aux journalistes. « Si M. Blache était là, c’est qu’il en avait l’autorisation », rétorque la Société des auteurs.
Quoi qu’il en soit, les professionnels ont obtenu gain de cause sur plusieurs points clés, comme l’abandon de la licence globale et des sanctions pénales contre ceux qui tenteraient de déverrouiller les fichiers musicaux légaux. Le gouvernement a également retiré un amendement qui garantissait aux consommateurs le droit de faire au moins une copie privée de chaque œuvre. Un premier pas vers l’interdiction pure et simple de copier les DVD, comme le réclamait l’industrie du cinéma.
Mais la mesure la plus controversée reste la pénalisation des éditeurs et promoteurs de logiciels d’échange de fichiers non protégés, surnommée « l’amendement Vivendi Universal ». L’entreprise nie toute implication. Mais selon EUCD. info, une association de défense des logiciels libres, il aurait été concocté par Sylvie Forbin, responsable du lobbying chez Vivendi Universal. Ces internautes ont réussi à se procurer une version de travail du texte sous forme de fichier informatique qui désigne clairement son auteur.

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Pour ceux qui n’auraient pas encore signé la pétition : http://www.eucd.info

EUCD. info a rassemblé plus de 150.000 signatures contre le projet de loi. Leurs arguments ont été entendus par un groupe de députés UMP emmenés par Bernard Carayon et Richard Cazenave. Et ils ont convaincu le gouvernement d’adopter une série d’amendements (votés in extremis vendredi à 3 heures du matin) qui réglementent sévèrement les verrous électroniques utilisés par les sites musicaux légaux, pour le plus grand bénéfice des internautes. La bataille est loin d’être terminée. Et les deux camps fourbissent déjà leurs armes en vue du prochain round : l’examen du texte au Sénat, prévu pour le mois de mai. « Nous débordons de projets, prévient Julien Dourgnon de l’UFC-Que Choisir. Le gouvernement n’est pas sorti de l’auberge. »
Yann Philippin
Post-scriptum :
Cet article a été reproduit sans autorisation, il s’agit donc d’une version "PIRATE". Il sera immédiatement retiré de ce site à la demande de l’auteur ou de son éditeur.


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